Remontons un peu dans l'histoire, à l'Aube du hip-hop en Guinée les femmes étaient représentées par une minorité car elles étaient méprisées par la société, mais y'en avait quand même qui ont fait le poids. Citons Loulouta du groupe LEG DEF , la première fille à avoir posé sa voix sur un album rap; feue Mariam sanoh, le groupe NEGRO SPIRITUEL qui s'était fait connaître dans la compile " Rap koulè" en 1997, IDEAL BLACK GIRLS qui a sorti deux albums à succès " Guinèya Mou Monèra" et " Fans", Cathy la star qui avait fondé qui avait fondé le groupe de rap féminin CLC . Sans oublier de citer *AMIE SACKO de Kill Point.

Il y'a eu une deuxième vague de la musique urbaine féminine, quelques-unes utilisaient le micro comme moyen d'expression au nom de la couche féminine il y'a: *Black Feeling* , Anny Cassy avec deux albums: " Ghetto Khibari" sorti le 15 mai 2005 et le 2ème sorti en streaming le 19 octobre 2014; feue Mamcess de Noir sacré et le groupe NGM (News Girls Messies) qui s'est relevé au grand public avec le disque " Tout debloquer". Sans oublier de parler de la compile " Guinèh Rap" avec exclusivement que des femmes en 2006 qui eut un énorme succès. Sister lessa vient après celles-ci, elle a débuté avec la danse puis après avec le rap en 2008.
Ces dames ont donnés tout pour s'imposer dans ce <<monde d'hommes>>. *Dija* du groupe NGM qui a livré un album solo " staryah" en décembre 2018 et Natu Camara qui a aussi sorti son album " Dimèdi " le 24 novembre 2019.

Quand à la nouvelle génération, ces jeunes sont venues renforcer le rang de leurs aînées histoire de faire renaître le hip-hop féminin de ses cendres glorieuses. Parmi jeunes rappeuses, figurent Keyla k, Ashley, Seline, *Miss kala kala* et tant d'autres.
A rappeler qu'en dehors de ces noms cités ci-dessus, d'autres voix féminines s'élèvent dans l'ombre pour essayer de hisser le tricolore guinéen dans les grands rendez-vous musicaux.